Aujourd’hui, plus de 56% de la population mondiale vit en ville. Cette tendance est vouée à continuer. Les estimations en 2050 indiquent que pratiquement 7 personnes sur 10 dans le monde vivront en milieu urbain. La situation actuelle et les projections à venir relèvent plusieurs questions au sujet des déplacements quotidiens des habitants des villes (travail, sport, activités associatives, soins médicaux, courses et autres services) ainsi que leur mobilité occasionnelle (déplacements professionnels ponctuels, voyages et autres loisirs).
Des réflexions multiples sont menées par plusieurs disciplines (urbanistes, ingénieurs, géographes, sociologues, architectes, aménageurs du territoires…) pour tenter d’apporter des éléments de réponse à cette problématique.
Le contexte de mondialisation de la planète, la crise énergétique et climatique ainsi que l’avènement des nouvelles technologies et leur omniprésence dans notre quotidien amène plus de complexité et de nouveaux paramètres à prendre en compte : fréquence et accessibilité des déplacements internationaux, appropriation des STI/TIS par les GAFA, développement de nouveaux modes de transports comme le free-floating ou la micro-mobilité.
En outre, le contexte actuel en France avec la loi d’orientation des mobilités LOM prévoit que l’ensemble du territoire soit couvert par une autorité organisatrice de la mobilité (AOM). Il en découle que les communautés de communes peuvent se saisir de cette compétence si elles le souhaitent. En choisissant de devenir AOM, les communautés de communes se positionnent comme un acteur supplémentaire de la mobilité, œuvrant au plus proche des citoyens et des utilisateurs et donc plus à même de répondre à leurs besoins.
Toutefois, certaines communes, confrontées à la complexité du sujet, se trouvent démunies. De plus, le contexte économique lié aux différentes crises peut présenter un frein à la prise en charge de cette compétence et à son développement au travers d’une équipe dédiée. Il leur serait bénéfique d’avoir un accompagnement pour répondre aux problématiques de mobilité au sein de leur territoire aussi bien sur les aspects fonctionnels et que sur les aspects techniques.